quelqu'un tenait un âne au bout d'une corde
Je restais dans la voiture, laissant R.palabrer avec ce petit monde en promenade.
Je crus rêver, en train de faire une séquence de film de cow-boys, sauf que leur accoutrement était de notre temps. Ils étaient venus de B.à A. en promeneurs ; Cette séquence je la fixais dans mon subconscient, si bien qu’un matin je me réveillai en poussant un cri (moi qui ne parvenais pas à émettre un son dans mes cauchemars auparavant) : »Non on on on ! »que R. fit cesser en me tapotant sur la joue.
Voici ce cauchemar : je prenais la direction de la ferme voisine en vue de cueillir quelques plants de presle qui poussent en bordure du chemin au niveau de l’habitation. Jetant un coup d’œil à la façade, je vois, posée sur le rebord de la fenêtre de la cuisine, une bouteille de vin verte. Dans le réel les lieux ne sont plus occupés depuis longtemps ! Dans mon rêve cette bouteille me signale une présence. Je me retourne, effrayée : quelqu’un squatte les lieux !‘ dans la réalité ce serait fort possible) ; Un homme en haillons, le teint blaffard, braque un fusil sur moi ; il tremble un peu ; je me dis qu’il visera de travers. Non !, il réajuste, et je me dis que c’est ma dernière heure. Et je me réveille !